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Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast Marketing301. J’ai plusieurs choses à te partager aujourd’hui.
Ça fait longtemps que je ne t’ai pas retrouvé pour te partager du contenu diversifié. Durant les 2 mois qui viennent de s’écouler, je t’ai appris à vendre plus en racontant une histoire.

Au passage, j’espère que cette série t’a vraiment plu. Si c’est le cas, n’hésite pas à me le faire savoir sur les réseaux sociaux, ça me permettra de préparer d’autres séries sur une thématique donnée.

Bref, aujourd’hui, on va voir comment rédiger du contenu qui rank sur Google. « Ranker » ça veut dire qui se positionne dans les premières positions sur Google.

Autrement dit, je vais t’expliquer comment rédiger des articles qui vont de fait intéresser une partie des internautes, ce qui va de fait, t’apporter des visiteurs.

Ce que je vais te partager dans cet épisode, c’est une des méthodes que j’enseigne à mes rédacteurs quand ils commencent à travailler pour moi, que ce soit pour Marketing301 ou pour mon agence web.

L’intérêt de l’épisode d’aujourd’hui, c’est qu’on ne va pas faire comme la plupart des e-commerçants débutants, qui parce qu’on leur a dit qu’il fallait mettre un blog sur le site, installent un blog et publient du contenu un peu au hasard.

Là, le contenu que tu vas publier, on sait déjà qu’il va intéresser du monde, et on sait déjà que tu vas capter du trafic qualifié avec.

Pour être tout à fait transparent, en 2017, j’ai créé 3 vidéos qui expliquent aux candidats ce qu’on attend d’eux au sein de l’agence. Le but de ces vidéos est de les former à la rédaction de contenus pour lesquels il y a déjà un intérêt des internautes sur Google et donc un trafic potentiel.

En donnant accès à ces vidéos de formation à mes futurs rédacteurs, d’une part je gagne du temps sur la formation, et d’autre part, ça me permet dès le départ d’exiger un certain processus de rédaction qui évite de choisir des sujets au hasard sans même savoir si ça va nous apporter à nous ou à nos clients des visiteurs qualifiés.

Bref, je me suis d’abord demandé si je ne pouvais pas faire de ces vidéos internes un support pour toi en échange de ton adresse email, ou même une formation payante. Et puis, je me suis dit qu’après tout, les vidéos datent de 2017, donc autant les partager gratuitement et sans aucune contre partie directement à travers un épisode du podcast.

Le traitement automatique des données.

L’utilisation automatique des données est une véritable richesse pour les référenceurs et pour la création de contenus sur Internet.
Tu ne l’as peut-être pas remarqué, mais Google propose un outil d’autosuggestion sur son site. Cette fonction te permet de comprendre ce qui se passe dans la tête de ton audience lorsqu’elle saisit une requête sur Google.

Lorsque tu saisis une requête sur Google, tu donnes une indication sur tes motivations et sur l’émotion qui se cache derrière ta recherche.
Les suggestions de Google sont alimentées par la multiplicité des recherches de tous les utilisateurs. Plus une recherche est populaire, plus elle apparaîtra en haut de la liste autosuggérée.

Et ce n’est pas tout !

Cette liste va se mettre à jour en temps réel en fonction de ce que tu vas saisir sur ton clavier.

L’autosuggestion te permet vraiment d’avoir une lecture de l’esprit de ton audience. Tu peux par exemple imaginer des thématiques au plus proche de ce que recherchent les personnes que tu souhaites attirer sur ton site.

Par exemple, va sur Google et commence à écrire une requête, peu importe laquelle. Dès que tu commences à taper sur ton clavier, tu as une sorte de petite pop-up de suggestions qui s’ouvre en dessous de la barre de recherche.

Par exemple, si tu vends des chaussures de running sur ton site, ça pourrait être intéressant pour toi de savoir ce que recherchent les internautes autour de cette thématique.

Pour ça, va sur Google et saisis la requête « chaussures de running ». La suggestion de Google va te donner aussitôt des indications intéressantes sur ton audience. Si tu veux creuser un peu plus, pour tenter de trouver une niche intéressante dans la thématique des chaussures de running, ajoute un simple mot de liaison à ta requête principale. Ça va te permettre d’en savoir beaucoup plus sur ce qui motive ton audience à faire cette recherche. Par exemple tu peux rajouter le mot « pour ».

Donc tu as la requête « chaussure de running pour ».

Et là, tu vas voir s’afficher des suggestions très intéressantes comme par exemple des « chaussures de running pour marcher ».

Maintenant, tu vas regarder qui fournit le meilleur contenu pour ce genre de requête et donc pour ce type de prospect, ce qui va te permettre de t’inspirer sur le contenu que toi-même tu vas pouvoir rédiger.

En continuant à creuser, tu vas pouvoir encore préciser ton analyse.

Donc si tu rajoutes encore un mot de liaison par exemple tu vas taper « chaussures de course pour … » et là, tu rajoutes la lettre S qui est une lettre prise au hasard dans l’alphabet. La liste de suggestions va s’affiner et tu vas déjà voir apparaître quelques idées intéressantes.

Maintenant, tu vas élargir encore ton analyse et tu vas remplacer la lettre S par la lettre F de façon à élargir ton affinage. Puis la lettre L, etc.
En faisant cela sur plusieurs lettres de l’alphabet tu devrais commencer à avoir de nombreuses idées de rédaction en tête, de façon a intéresser les personnes que tu cherches à attirer sur ton site.

Mais on peut aller encore plus loin.

Le mot de liaison POUR qu’on a utilisé a permis de déclencher une suggestion liée à un objectif visé par ton audience. Maintenant, essaies de remplacer le mot POUR par le mot AVEC, puis le mot SANS, etc.

Donc là on vient de voir la puissance de l’outil de suggestion de Google, mais si tu fais ça mot par mot, lettre après lettre, tu peux vite y passer des semaines entières, et ce n’est pas vraiment le but.

Donc pour automatiser un peu tes recherches, je t’en ai déjà parlé dans d’autres épisodes, mais tu peux utiliser le site AnswerThePublic.com qui va te faire gagner énormément de temps.

Aujourd’hui, je ne vais pas te faire un auto sur « comment utiliser Answerthepublic », je te laisse aller directement sur le site pour tester l’outil par toi-même. Tu vas voir, ce n’est pas très compliqué à comprendre.

Par contre, on va voir maintenant comment mettre en place une rédaction structurée.

Champ lexical et champ sémantique.

Même s’il peut paraître simple de rédiger un texte en vue de le poster sur un blog ou sur un site Internet, la rédaction orientée SEO, et donc optimisée pour les moteurs de recherche comme Google, doit répondre à certains processus rédactionnels qu’il est important de maîtriser avant même de commencer à rédiger.

Avant d’aller plus loin, on va définir ce qu’est un champ lexical et un champ sémantique.

On appelle « champ lexical » l’ensemble des mots qui se rapportent à une même idée ou à un même thème. Un champ lexical peut être constitué de mots de la même famille, mais aussi de synonymes ou d’autres mots qui ont un rapport étroit avec le thème.

Par exemple je vais te citer un extrait dans lequel il y a plusieurs mots qui appartiennent au champ lexical de la médecine :

« Je vais faire de toi un médecin fameux : quand tu seras appelé auprès d’un malade, je t’apparaîtrai chaque fois, et si tu me vois à la tête du malade, tu pourras hardiment annoncer que tu te charges de le guérir ; tu n’auras qu’à lui administrer cette plante, et il se rétablira. »

Donc dans cet extrait, les mots “médecin, malade, guérir et rétablira” appartiennent au champ lexical de la médecine.

Un « champ sémantique » est quant à lui l’ensemble des sens, des significations que peut avoir un même mot. Et pour savoir dans quel sens un mot est employé, il faut s’appuyer sur le contexte dans lequel ce mot va apparaître.

Par exemple l’adjectif « lumineux » a quatre sens principaux qui forment son champ sémantique :

  1. Qui émet ou réfléchit la lumière (ex. : un corps lumineux, le cadran lumineux d’une montre).
  2. Radieux, heureux (ex. : un visage lumineux).
  3. De la nature de la lumière (ex. : des ondes lumineuses).
  4. Qui a beaucoup de clarté, de lucidité (ex. : un raisonnement lumineux).

Donc dans une rédaction SEO, pour que Google interprète correctement le sens du mont dans ton texte, il faut que tu l’utilises dans un contexte qui soit relativement clair pour Google et pour toute intelligence artificielle.

Structurer un texte.

Donc pour que ton texte soit bien compris par Google, il est important de structurer ton texte avec des titres, des sous-titres et différents éléments structurels comme des listes à puces, des images, des tableaux, bref, tout ce qui va permettre d’enrichir ton contenu aussi bien pour l’utilisateur qui va lire ta rédaction que pour un moteur de recherche comme Google qui devra juger de la qualité de cette rédaction en fonction de ce qu’il trouvera à l’intérieur.

Plus un texte sera jugé comme qualitatif par Google, plus Google aura d’intérêt à le positionner correctement dans ses résultats de recherche afin qu’il soit visible par les internautes que tu cibles.

Un texte correctement optimisé doit donc dans un premier temps être correctement structuré.

Pour élaborer cette structure, tu dois commencer par réfléchir à un plan de rédaction.

Par exemple, selon les consignes qui te sont données ou selon ce que tu envisages de faire tu peux choisir de rédiger un texte qui comprendra un titre principal, une introduction, puis une première partie qui comprendra un sous-titre puis un ou plusieurs paragraphes étayant cette première partie, puis une deuxième partie commençant par un second sous-titre et à nouveau un ou plusieurs paragraphes, etc.

Et tu dois aussi prévoir dans une dernière partie, structurée également en un ou plusieurs paragraphes, la conclusion de ton article.

Choisir le titre principal.

Mais avant de structurer quoi que ce soit, il te faut un titre. Donc, comment choisir le titre principal de ton contenu. Et bien en fait, ton titre principal, c’est tout simplement la requête qui t’aura été présentée par l’autogestion de Google.

Et si l’autosuggestion te sort un truc qui n’est pas très français ou pas correctement formulé, trouve un titre qui s’en rapproche le plus en incluant les mots de l’autosuggestion dans ton titre.

Rédiger l’introduction.

Une fois que tu as écrit ton titre, tu vas commencer ton introduction.

L’introduction doit permettre aux lecteurs de comprendre dès les premières lignes ce que tu vas lui expliquer. Un texte d’environ 500 mots devra avoir une introduction d’environ deux ou trois phrases. L’introduction ne doit bien évidemment pas être plus longue que les paragraphes qui vont suivre et qui vont étayer ton sujet. Ta structure doit être équilibrée.

D’un point de vue SEO, tu peux utiliser le mot-clé principal de ton texte dès ton introduction afin d’indiquer à Google dès les premières lignes de ce dont tu vas parler et à quel mot-clé tu vas faire référence.

Choisir les sous-titres.

Ensuite, tu vas rédiger tes sous-titres.

Pour trouver des idées de sous-titre, tu peux consulter les résultats de Google lorsque tu fais une recherche sur le titre principal de ton article, l’autosuggestion peut te donner une orientation de contenu et donc les sous-titres que tu peux utiliser.

Tu peux aussi regarder les sites qui sont sur la première page de Google pour ton titre principal et observer de quoi parlent ces sites. Ça va te permettre d’avoir une idée générale des sujets qui sont abordés par les sites qui rank, donc qui apparaissent dans les premiers résultats de la recherche que tu viens de faire et donc qui plaisent à Google.

Mais alors attention, évidemment, il ne faut pas faire de copier/coller du contenu que tu vas trouver dans ces premiers résultats. Il s’agit simplement de t’inspirer des thèmes abordés pour trouver des idées de sous-titres à ta rédaction.

Dans la mesure du possible, les synonymes de ton mot-clé principal devraient être utilisés dans les sous-titres de ton texte. Ça permet vraiment d’enrichir le champ lexical de ta rédaction et ça permet à Google de confirmer la thématique de celle-ci.

Pour définir tes sous-titres, n’hésite pas à prendre des initiatives en fonction du thème que tu traites, n’hésite pas à faire preuve d’imagination tout en restant dans une logique d’optimisation. Rien ne t’empêche d’élaborer une partie de ton texte, qui ne serait pas abordé dans les premiers résultats de Google, par exemple.

L’idée de la consultation de ces premiers résultats ne doit servir qu’à t’inspirer dans le cas où tu n’aurais vraiment aucune idée.

Rédiger les paragraphes.

Ensuite, tu vas rédiger les paragraphes de ton contenu.

Lorsque tu rédiges le corps de ton texte, gardes en tête que celui-ci doit être facilement compréhensible pour tes lecteurs. Fais des phrases courtes, correctement orthographiées, et utilise correctement la ponctuation.

Évite les phrases à rallonge qui ne veulent plus rien dire où qu’il est difficile de comprendre quand on arrive à la fin. Tu sais, ce genre de phrases où tu te noies toi-même dans tes explications : évite ça !

Tes paragraphes doivent être efficaces. Pour t’assurer que tes paragraphes sont efficaces, pense à les relire plusieurs fois. C’est fastidieux, mais c’est vraiment très important. Ça peut paraître long et embêtant, mais la relecture multiple permet vraiment de corriger de nombreuses erreurs de sens.

Et tout comme pour les sous-titres, n’hésite pas à utiliser des synonymes.

Maintenant, on va faire un petit test.

Je vais te lire 3 descriptions et parmi ces trois descriptions, t vas me dire, selon toi, laquelle correspond le mieux à la description d’une grenouille.

Description 1 :

« Je suis une petite bête toute verte, un peu gluante. Je fais de grands sauts. Je vis où il y a de l’eau et j’adore manger de petites bêtes qui volent. »

Description 2 :

« Petit animal vert qui vit dans les marais, je saute entre les nénuphars et je mange des moustiques. »

Description 3 :

« De l’espèce animale des batraciens, je suis amphibien. »

Eh bien sache que c’est la troisième expression qui est correctement optimisée pour décrire une grenouille du point de vue de Google. Et c’est pourtant la description plus courte !

On voit bien là que les mots qu’on choisit pour une rédaction sont très importants pour la compréhension de Google.

Pour que ce soit plus simple à comprendre, je vais te donner une astuce : si tu souhaites savoir comment Google comprend une phrase, vas dans Google Images et saisis ta phrase. Tu verras tout de suite si tu te fais bien comprendre ou pas par l’intelligence artificielle de Google.

Par exemple pour la première description, si tu la saisis dans Google Images, tu verras qu’on a différentes images qui n’ont rien à voir les unes avec les autres et encore moins en rapport avec une grenouille.

Pour la deuxième description, on commence à voir apparaître quelques insectes dans Google Images, des nénuphars, quelques images de grenouilles, mais on voit bien que Google ne comprend pas précisément de quoi tu parles.

Par contre la troisième description est parfaitement comprise par Google !

Cette méthode, de passer ta phrase dans Google Image, est vraiment redoutable pour optimiser le sens d’une phrase pour Google.

Rédiger la conclusion.

Enfin, on va voir la conclusion.

Un texte correctement structuré comprend bien évidemment une conclusion. Cette conclusion devra résumer le contenu des différentes parties de ta rédaction.

Pour plus d’efficacité dans l’optimisation de ta conclusion et donc dans ton texte en générale, et afin d’éviter la répétition des termes que tu as déjà évoquée dans tes différentes parties, le résumé doit aussi faire appel aux synonymes des termes phares de ton texte.

Par exemple, si tu as déjà utilisé le mot « habitation » dans tes différentes parties ou dans ton introduction, utilise plutôt les mots « habitat », « logement », « maison » ou encore « appartement » dans ta conclusion.

En faisant ça, ça ne va qu’enrichir le contexte lexical de ton texte et ça va faciliter la compréhension de ton sujet par Google. Mieux vaut utiliser des phrases courtes avec des mots correctement choisis, que de répéter de nombreuses fois une même expression ou un même mot clé comme on pouvait le faire il y a quelques années pour référencer un site.

Plus le contexte de ton contenu sera riche et pertinent plus il aura de chances d’être correctement positionné sur les moteurs de recherche. Et bien évidemment, plus un texte est bien positionné plus il reçoit de trafic et donc de lecteurs. Et c’est exactement ce que l’on veut !

En conclusion.

Pour résumer les bonnes pratiques rédactionnelles, souviens-toi qu’il faut :

  • structurer ton texte
  • définir le plan avant de commencer à rédiger
  • avoir une introduction, développement, conclusion
  • équilibrer ta structure
  • utiliser des synonymes
  • faire des phrases courtes
  • utiliser correctement la ponctuation
  • relire plusieurs fois ton texte
  • corriger les fautes d’orthographes et de grammaire

Pour supprimer les fautes d’orthographe de ta rédaction moi j’utilise le logiciel antidote, qui est disponible sur PC et sur Mac.

Ce logiciel peut paraître onéreux pour certains puisqu’il coûte un peu plus de 100 €, mais c’est vraiment un investissement à long terme que tu fais et qui va te garantir une qualité rédactionnelle pour tes futurs textes. Sans compter que tu peux utiliser aussi Antidote pour tes mails et autres.

Le logiciel Antidote contient également un dictionnaire de synonymes qui te sera très utile pour rédiger des textes optimisés et avec un champ lexical vraiment très riches.

Personnellement c’est le logiciel que j’ai choisi pour optimiser mes textes qu’il s’agisse de rédiger des articles de blog, des communiqués de presse ou autres.

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S’il y a des points que tu n’as pas bien compris dans cet épisode, je t’invite à poser tes questions soit en commentaire de cet épisode soit en utilisant le hashtag #m301podcast sur Twitter.

Et si cet épisode t’a plu, n’hésite pas à le recommander sur les réseaux sociaux et à laisser un commentaire et une note 5 étoiles sur iTunes, comme d’habitude, ça m’aide énormément. Sur ce, je te souhaite une excellente semaine et je te donne rendez-vous la semaine prochaine pour un nouvel épisode de marketing301.

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